Oie cendrée

Oie volant sur le dos.
Cette position étrange s’appelle le "Whiffling", un phénomène impressionnant que l’on peut observer chez plusieurs espèces d’oiseaux lorsqu’ils descendent rapidement au sol dans une trajectoire de vol en zigzag. Ils tournent parfois brièvement leur corps à l’envers et utilise l’aérodynamisme de leurs ailes pour descendre et freiner plus rapidement. Leur tête pivote alors complètement afin qu'ils puissent continuer à observer leur environnement comme c'est le cas sur cette photo prise au-dessus des Pays-Bas.
Les oiseaux peuvent utiliser cette manœuvre acrobatique qui ressemble à une feuille qui tombe afin d’atterrir plus rapidement ou pour éviter des prédateurs.
Photo : Vincent Cornelissen

Les oies sont, après les cygnes, les plus grands ansériformes. L'Oie cendrée ne déroge pas à la règle car c'est la plus grande de nos oies. Cendrée car son plumage est d'un brun tirant un peu sur le gris, particulièrement à la tête. Elle se distingue des autres oies du domaine paléarctique à sa grande taille et à son bec fort et vivement coloré suivant les sous-espèces de rose-orange (A. a. anser) ou de rose (A. a. rubrirostris). Souvent, un trait blanc souligne la base du bec. L'onglet du bec est blanc.


Le ventre et les sous-caudales sont blancs. Le ventre est souvent tacheté de brun noirâtre chez l'adulte. Les pattes, palmées, ont la couleur du bec.
Au vol, outre la grande taille et le gros bec, on notera l'aspect très clair des parties supérieures, tout particulièrement des couvertures alaires et de l'arrière du corps, queue comprise. Ajoutons à cela le cancanement typique.



Le poussin est couvert d'un duvet beige teinté de jaune, surtout à la tête. Bec et pattes sont noirâtres. Mais comme en général les poussins suivent les adultes, c'est aux adultes qu'on les identifie.
L'Oie cendrée est la souche sauvage de notre oie domestique, plus grosse et plus pataude.